Publié dans Politique

Aide aux sinistrés - Le Président incite les églises à l'hospitalité

Publié le mardi, 25 janvier 2022

Un bel exemple d'hospitalité ! L'Eglise de  Jésus - Christ des Saints des derniers jours (Mormons) s'est proposée à l'accueil des sinistrés dans leurs locaux, dont celui sis à Ampitatafika entre autres. La même église a fait part de sa volonté à coopérer entièrement avec l'Etat dans la prise en charge des victimes des dernières inondations. Une initiative saluée par le Président Andry Rajoelina au cours de sa descente dans l'Atsimondrano dans l'après - midi d'hier afin de constater de visu la situation des sinistrés dans cette partie d'Antananarivo.

Les habitants d'Ampitatafika et ses environs se sont retrouvés sous l'eau, suite à la montée de la rivière Sisaony après les fortes pluies de ces derniers jours. Le Chef de l'Etat a rencontré les responsables de l'église des Mormons et visité les lieux qui seront aménagés pour l'accueil des sinistrés. Il a également remercié vivement cette église pour ce sens de l'hospitalité tout en encourageant les autres églises à en faire de même. 

En effet, outre les valeurs chères aux Malagasy comme le « Fihavanana » qui prône l'union et l'entraide pendant les périodes difficiles, la Grande île compte un nombre important d'églises et de lieux de culte appartenant à la confession chrétienne ou musulmane. « En cette période de catastrophes qui frappent la population malagasy, nous n'avons eu de cesse de faire un appel à la solidarité. Nous avons grandement besoin d'entraide », a déclaré le numéro un de l'Exécutif. 

Besoins d'espace pour éviter les contaminations

Au fur et à mesure que les opérations de sauvetage des sinistrés avancent, les besoins en matière d'espace pour héberger les familles se font sentir. Plus tôt dans l'après - midi, le Président Andry Rajoelina a enchaîné les visites des sites d'hébergement destinés à l'accueil des victimes d'inondation. Le Chef de l'Etat a notamment fait le détour à Ambodirano (Fokontany de Vahilava),  dans la Commune de Soavina Atsimondrano, ainsi qu'à Ankeniheny Tanjombato. D'après le Président Andry Rajoelina, quatre cas de contamination à la Covid-19 ont été recensés au niveau de ce site. Des transmissions de l'épidémie qui se sont, sans doute, faites à cause de la trop grande proximité entre les sinistrés. Les malades ont été hospitalisés au CTC Village Voara Andohatapenaka pour recevoir les traitements adéquats. Ce risque de contamination explique la nécessité de disperser les familles en situation de détresse dans des endroits plus spacieux et aérés.

Ce fut aussi l'occasion pour l'homme fort du pays d'adresser des encouragements aux responsables qui travaillent jour et nuit dans le sauvetage des sinistrés à ces différents endroits. D'après le dernier bilan  du BNGRC, les dernières intempéries ont fait 35 morts dont une majorité à Analamanga (soit 25 morts), 7 décès dans l'Alaotra Mangoro, un décès à Itasy et un autre dans l'Atsinanana. Sur les 62 112 sinistrés issus de 13 898 ménages, 36 657 personnes ont été déplacées dans les sites d'hébergement.

S.R.

Fil infos

  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée
  • Actu-brèves
  • ACTU-BREVES
  • Matchs éliminatoires-Coupe du monde - Les Barea vont jouer au Maroc ou à l'île Maurice
  • Actu-brèves
  • Corruption - Romy Voos et Philippe Tabuteau condamnés par la Justice britannique
  • Transition énergétique - L’Etat reçoit un soutien international de taille
  • Législatives - Coup d'envoi de la bataille électorale

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

A bout portant

AutoDiff